
Jour 1 – Arrivée à Katmandou et visite du bureau d'Helvetas Népal (15 mars)
Enfin nous y sommes! Après avoir longuement préparé le voyage, la photographe Flurina Rothenberger et moi sommes arrivées aujourd'hui à Katmandou. Après une courte halte à l'hôtel, nous nous rendons au bureau d'Helvetas Népal où nous sommes chaleureusement accueillies par l'équipe présente. Pour la dernière préparation en vue des visites de projets sur le terrain, nous recevons les consignes obligatoires de sécurité et des informations sur la situation politique actuelle dans le pays.
Avec l'introduction d'une nouvelle Constitution en 2015, le pays, qui avait été sous la conduite d'un pouvoir centralisé jusqu'alors, s'est transformé en un système fédéral comptant 7 provinces et 753 districts, un pas décisif vers la démocratie. Les pouvoirs publics dans les communes se sont formés à leurs nouvelles fonctions au cours des premiers mois. Et ce changement profond nécessite encore un peu de temps.
Avec la co-directrice du programme, Mona Sherpa, j'ai discuté du soutien aux femmes népalaises pour lequel elle s'engage fortement. Et une photo a été prise:

Le lendemain de cette première journée, nous avons pris la route à 6 h 30 en direction de Sindhupalchok.
Jour 2 – Visite de Water Supply & Sanitation Users Group, Melamchi (16 mars)
Se lever tôt a valu la peine: la lumière matinale illumine un paysage de montagnes pendant le trajet de Katmandou à Melamchi (Sindhupalchok), avec les sommets enneigés de l'Himalaya. C'est peu dire que c'est un pays fabuleux!
Au bureau d'Helvetas à Melamchi, l'équipe nous attend pour cette deuxième journée planifiée. La visite comprend une rencontre avec le comité de «Water Supply & Sanitation User Group» de la Pakhrin Tole Community. Le comité est responsable de l'eau d'un réservoir, qui alimente depuis peu les 36 foyers. Nous sommes accueillis par le comité, composé d'un homme et de huit femmes, et aussi par de nombreuses femmes de la commune. Car l'eau est une affaire de femmes.
Ici, la vie des femmes est heureusement devenue moins difficile. Depuis les projets pour l'eau réalisé par Helvets dans le cadre du travail de reconstruction (après les séismes), elles peuvent aller chercher l'eau devant leur maison et ne plus devoir aller jusqu'au point d'eau situé à plus d'un kilomètre. Le comité se réunit régulièrement pour discuter, à côté de l'approvisionnement durable à l'eau, de questions telles que l'hygiène et la santé.
Avoir pu consacrer à cette visite les heures d'un après-midi entier a été très profitable. Et nous avons beaucoup parlé et ri avec les femmes – par exemple avec Fulmati, qui est aussi afectueusement appelée Fulmaya (Ful = fleur, Maya = amour).
Demain à Melamchi, nous rencontrerons des femmes qui ont participé à des formations données en lien avec le travail de reconstruction suite aux séismes. Mais pour l'heure, la journée a été bien remplie!
Jour 3 – visite de la menuiserie de Sima Tamang (17.3.)
Nous sommes invitées chez Sima Tamang et sa famille. Sima a fait un apprentissage de menuisière dans le cadre d'un programme de formation d'Helvetas. Elle voulait savoir comment mener les travaux de menuisierie pour sa nouvelles maison. Une formation semblable est entreprise pour la maçonnerie. L'objectif des formations est de soutenir les personnes frappées par le tremblement de terre pour qu'elles acquièrent les compétences de construire de nouvelles maisons en réunissant les forces. La maison de Sima est bâtie. Les travaux ont été entrepris dans le cadre des apparentissages et avec les ressources à disposition d'Helvetas.
La journée passée avec Sima et ses enfants a été enrichissante. Nous avons fait la connaissance d'une femme consciente qui a pris la décision d'apprendre un métier qui était jusqu'alors réservé presque exclusivement aux hommes.

Jour 4 – Sunita, la maçonne de Kiul (18 mars)
La journée tôt et nous prenons la route à 7 heures, aussi pour admirer la lumière matinale. Nous voulons rencontrer Suna, qui a appris la maçonnerie dans un cours d'Helvetas. Sima aussi a reconstruit la maison de sa famille. Le long de notre trajet, nous arrivons à l'un des nombreux ponts suspendus construits grâce à Helvetas, qui permettent aux gens de traverser facilement au-dessus des rivières et des gorges impressionnantes.
Nous rencontrons Sunita sur un chantier de construction. Bien qu'officiellement le dimanche n'est pas un jour de travail, tout un groupe de personne font des travaux de maçonnerie et de menuiserie. Car la maison d'un voisin doître terminée dans une semaine pour que la famille puisse enfin s'y installer. Sunita se tient au milieu des hommes, en riant. Elle est l'unique femme sur ce chantier. Sa mission est de donner des instructions aux maçons et aux menuisiers pour que la maison soit construite dans les normes nécessaires apprises d'Helvetas. Bien qu'elle exerce un métier atypique pour une femme, les hommes la respectent et l'apprécient pour ses compétences.
Plus tard, nous nous rendons ensemble chez elle. Nous aimerions aussi voir ce qu'est devenue la maison, qu'elle a reconstruite avec d'autres apprentis après la formation.
Nous sommes chaleureusement accueillies par ses parents et invités rapidement à passer à table. La mère de Sunita a préparé un dal bhat tarkari (le plat classique népalais avec des lentilles (dal), du riz (bhat) et un curry de légumes (tarkari). Nous sommes reconnaissantes et nos estomacs privés de petit-déjeuner et vides depuis le matin aussi!

Nous visitons ensuite la maison des parents de Sunita, eux aussi très fiers leur fille. Ils la soutiennent et souhaitent qu'elle puisse être une femme indépendante. Ayant fait la connaissance de Sunita, nous pensons qu'elle est en bon chemin vers une vie autonome et libre.
Nous admirons encore le paysage de montagnes avant de redescendre la route pierreuse qui facilite seulement depuis peu l'accès vers la plaine…

Jour 5 – La fontaine de Roshani (19 mars)
Nous sommes en route depuis cinq jours pour rencontrer des personnes qui vivent et contribuent à un changement positif à travers des projets d'Helvetas. Aujourd'hui nous allons découvrir l'impact qu'un approvisionnement en eau à domicile peut avoir sur la vie d'une famille.
Nous partons peu avant midi, car c'est la lumière du crépuscule que nous aimerions avoir sur les prochaines photographies. Notre première visite est pour les femmes de Mashhoriya. Dans le cadre de la reconstruction, des fontaines pour 79 foyers ont mis en place par Helvetas dans cette commune. Un comité chargé de l'entretien des points d'eau a été élu. Nous souhaitons savoir ce que cela a changé dans la vie des femmes de cette commune.
Après un accueil amical et les présentations, les femmes commencent à raconter: avant, elles devaient marcher une demi-heure pour aller chercher de l'eau. Puis une première fontaine a été construite, ce qui a déjà beaucoup facilité les choses mais, en raison de l'affluence, il arrivait que les femmes doivent patienter durant une heure pour un litre d'eau.
Grâce aux approvisionnements en eau privés, elles gagnent du temps et peuvent ainsi travailler dans les champs ou s'occuper des enfants et de la maison. Et elles paient volontiers chaque mois au comité les 25 roupies utiles pour le bon fonctionnement des robinets.

Notre route se poursuit vers Nayabasti, l'endroit de la seconde visite. Nous y rencontrons Roshani, chez qui un approvisionnement en eau existe maintenant depuis quelque neuf mois. Et la jeune femme raconte qu'avant, elle devait consacrer tellement de temps à aller chercher de l'eau qu'elle ne lui en restait pas assez pour les tâches ménagères et pour s'occuper de ses enfants. Et arroser le jardin derrière la maison était presque impossible, de sorte que la récolte était insuffisante pour les besoins de la famille, et que vendre au marché était impensable.
Depuis l'installation de l'approvisionnement en eau, elle a assez de temps pur s'occuper du gardin et du champ, qu'elle peut arroser généreusement. Et quelque chose d'essentiel a changé pour la famille: avec ce qu'elle récolte, Roshani n'est plus inquiète à cause de repas qu'elle peut maintenant préparer simplement. Et elle peut vendre le surplus de légumes au marché. Et nous nous réjouissons de savoure le plat de pommes de terre qui mijote!
Pendant la construction de la fontaine, son mari a pris part à un cours de dix journées d'Helvetas, qui leui permet désormais de travailler dans d'autres projets de construction de fontaines, comme salarié. Le coupe gagne à eux deux assez d'argent pour notamment envoyer leurs enfants à l'école, qui est éloignée, et payer pour le matériel scolaire. En une année, la vie de Roshani et de sa famille a positivement beaucoup changé. Nous prenons congé, heureuses de tout ce que la journée nous a offert!
Jour 6 – travail au bureau de Melamchi (20 mars)
Nous restons à Melamchi. Flurina sélectionne des photos pendant que je prépare une première rédaction des notes que j'ai prises. Et avec l'équipe du bureau, nous préparons le lendemain.
Dans la matinée, nous allons rencontrer une femme qui est engagée comme comptable du système d'eau communal pour l'irrigation. Nous sommes impatientes d'écouter son histoire!
Nous partons ensuite déouvrir Melamchi et ses environs, nous descendons vers le fleuve du même nom qui coule près du village, avant de retrouner à l'hôtel. Quelques images de cette exploration:
Jour 7 – les femmes fortes de Halde (21 mars)
Départ à 6 h 30 – nous voulons la meilleure lumière pour les photos et le programme de la journée est intense. Nous faisons une courte halte en chemin, buvons rapidement un café dans une échoppe et poursuivons vers Halde, un village à une heure de route de Melamchi.
Nous avons rendez-vous avec des membre de «Halde Irrigation Users Group».
Le village s'étend entre des montagnes et nous sommes entourés de champs et de potagers cultivés. Cela n'a pas toujours été ainsi. En 2015, le tremblement de terre a complètement détruit le système d'irrigation pour les champs, et l'eau a manqué pour produire les denrées alimentaires de base de la population, qui cultive du riz, des pommes de terre et du blé pour ses prores besoins.
Avec Helvetas, la communauté villageoise a planifié la reconstruction de la canalisation longue de 500 mètres. Les travaux ont été gérés par les gens du village après une formation externe, et Helvetas a pris en main la supervision technique. Les femmes ont joué un rôle essentiel:
Alors qu'elles n'avaient travaillé avant que dans les champs et dans leurs foyers, elles ont porté des sacs de ciment et ont manié les pelles et les pioches. Elles ont creusé et maçonné, cassé des pierres et transporté du matériel – et ont gagné le respect des hommes. Avec toutes les forces réunies, la canalisation a été mise en place après six mois de travau et les champs on tpu à nouveau être irrigués.
Sarina Lama, Irrigation Care Taker
À côté de la reconstruction, Helvetas a dirigé des formations en agriculture. Femmes et hommes y ont participé pour mieux gérer les champs et les potagers pour pouvoir vendre une partie des récoltes. Sur un terrain de démonstration, ils ont par exemple appris comment produire des tomates, qui sont appréciées, et comment les protéger contre les insectes grâce à des moyens naturels. Aujourd'hui les femmes s'essaient à la culture de différentes sortes de légumes et commencent à pouvoir vendre une partie de leurs récoltes.
Avec Sarina Lama, responsable de la surveillance du canal, nous avons suivi le canal jusqu'à l'endroit où l'eau de la rivière Melamchi est dirigée dans le canal.
À 24 ans, Sarina Lama a déjà vécu beaucoup de choses. Depuis que son mari, peu avant le tremblement de terre, est parti en Malaise pour travailler comme chauffeur de camions, en la laissant seule avec leur fils, Sarina gère eule le quotidien. Elle a aprticipé à la construction du nouveau canal et, depuis que l'eau y coule de nouveau, elle en est la surveillante responsable et contrôle que les villageois ne fasse couler l'eau que dans leurs champs et si ils le peuvent selon le plan de distribution.
Et Sarina planifie son avenir. Maintenant qu'elle sait comment augmenter la récolte de ses légumes et comment bien les commercialiser, elle prévoit avec des amies de cultiver des tomates. Quand je lui demande ce qu'elle souhaite pour son avenir, elle répond: «J'aimerais une jour gagner assez d'argent pour que mon mari n'ait plus besoin de travailler à l'étranger pour pouvoir nourrir notre famille.».
Je suis impressionnée par tout ce que ces femmes entreprennent chaque jour, et leur en rend hommage!
Jour 8 – la reconstruction se poursuit (22 mars)
Où que l'on se déplace, des coups de marteau résonnent. Des maisons, des canalisations – partout de nombreux chantiers en construction. Le tremeblement de terre de 2015 a durement frappé la région de Sindhupalchok. De nombreuses maisons se sont effondrées, laissant les habitants dans des abris provisoires. Paradoxalement, cette force destructrice a ouvert des portes à bien des femmes et des hommes. Et ces derniers saisissent cette chance, comme en témoignent les histoires de ces derniers jours.
Des memnres de «Uppaloo Water Users Group» rencontrent Prem Jee, un ingénieur d'Helvetas Nepal. Ensemble, ils vérifient si les travaux se poursuivent selon leur planification. J'ai la chance de pouvoir assister à la séance. Elle ne dure qu'une demi-heure: tout semble se dérouler selon le planning.
En plus des 84 fontaines installées pour le moment, une maison a ét reconstruite. La famille de Sanu Kanchi Tamang et Sher Bahadur Tamang y vit. Je demande à Sani de pouvoir la photographier et lui demande comment va sa famille aujourd'hui. Elle me répond: «Je suis contente que nous avons enfin pu quitter l'abri de fortune en tôle ondulée pour nous installer dans la nouvelle maison».
Dans le village voisin, Mane Bhanjyang, nous voyons d'innombrables chantiers. Bindu, la petite jeune fille, et sa soeur nous montrent la nouvelle fontaine devant leur maison.
Le soleil descend et nous devons nous dépêcher pour pouvoir rejoindre la vallée avant la nuit, en empruntant la piste de sable. Nous prenons congé de ces gens qui nous ont toujours si chaleureusement accueillies et raconté leurs histoires.
Demain nous retournons à Katmandou et de là nous rendons à Jpha, dans le sud du Népal. Je me réjouis de cette deuxième partie de notre voyage!
Jour 9 – des montagnes à la plaine (23 mars)
Nous admirons les montagnes une dernière fois. Après trois heures de route, le paysage devient plus plat, les routes plus larges et le trafic plus intense. Nous croisons un stand de rue et savons ainsi que Katmandou n'est plus très loin.
Notre vol jusqu'à Jhapa dure à peine une heure et il faut ensuite autant de temps pour aller à Damak. Le même trajet en voiture aurait duré 11 heures et nous préférons utiliser ce temps pour préparer les quatre jours à venir.
Le paysage diffère totalement de ce que nous avons pu voir jusqu'ici au Népal. C'est une région de plaine, bordée de plantations de thé et de forêts, qui s'étend jusqu'à Damak où nous devons coordonner nos visites de projets.
Hari Gurung nous accueille à notre hôtel. Hari Jee est responsable de «Food Security und Nutrition Programme» à Helvetas Népal et il va nous accompagner pendant les prochains jours. Demain nous rencontrerons deux femmes qui participent au projet «Riverbed Farming».
Demain nous irons avec elles au marché, et leur travail de récolte commence à 6 heures déjà.
Jour 10 – quand la rivière devient un champ (24 mars)
Quand nous atteigrons le lit de la rivière Kankai Mai à 6 heures, le travail de récolte bat son plein. Les concombres sont destinés au marché pour être vendus à des commerçants. Les femmes les ramassent et les lavent dans des petites cavités d'eau, avant de les faire disparaître dans de grands sacs.
Grâce au projet «Riverbed Farming» d'Helvetas, les paysannes et paysans sans terres ont la possibilité de générer des revenus en cultivant le lit de rivières pendant la saison sèche. Et de se former à de nouvelles méthodes modernes de production.
Nous avons rendez-vous avec deux femmes qui cultivent des concombres et des melons, leur permettant d'avoir des revenus stables pour leurs familles. Comme il reste peu de temps jusqu'au moment du marché, nous espérons pouvoir discuter avec elles plus tard.
Les hommes aident à transporter les sacs lourds. Finalement les concombres sont prêts à être transportés vers le marché.
Là nous la chance de rencontrer Jitni Devi Mandal, l'une des femmes avec lesquelles discuter. Mais une fois encore c'est impossible car elle est entourée de nombreux commerçants qui veulent acheter ses bons légumes. Jitni Devi ne se laisse pas impressioner et négocie le prix de ses concombres.
Nous ne voulons pas la déranger et prévoyons une discussion pour le jour suivant. Pour cela, nous avons rendez-vous avec Kalpana Mandal et son fils.
Kalpana Mandal n'a pas eu une vie facile. Elle a été mariée en Inde à 16 ans, mère d'un garçon une année plus tard et s'est retrouvée veuve à 18 ans. Cela dans une société où le sort d'une femme veuve n'est pas aisé. Sa famille l'a aidée heureusement et Kalpana a pu ainsi revenir vers ses parents avec son fils. Après être restée deux ans au foyer, elle a rejoint un groupe qui planifiait, avec le soutien d'Helvetas, de cultiver des légumes dans le lit de la rivière proche appelée Kankai Mai.
C'était pour Kalpana le chance de ne plus dépendre de ses parents. Elle a suivi le cours et a commencé à cultiver un petit champs. Avec la culture et la vente de concombres et de mélons, elle a gagné suffisamment pour pouvoir s'installer depuis peu dans sa nouvelle petite maison.
En tant que paysanne élevant seule son enfant, sa vie est dure. Kalpana se lève parfois à trois heures du matin pendant la période où elle peut cultiver dans le lit de la rivière. Son fils l'aide, ils forment tous deux un bon tandem. Et Kaplana est heureuse de pouvoir être indépendante.
Jour 12 – reliés par le pont de Masanghat (26 mars)
Nous roulons pendant une heure à proximité de la frontière avec l'Inde, pour découvrir un pont suspendus construit avec le soutien technique d'Helvetas. Le Népal compte environ 7000 de ces points, dont 558 ont été construits rien qu'en 2017. Le «Masanghat Bridge» a une portée de 105 mètres et est large de 1, 2 mètres. Assez pour traverser au-dessus de la rivière à pied, à un vélo ou même avec un petit tuk-tuk.
Nous aimerions entendre les gens dire ce que le pont a changé dans leurs vies. Et les habitants des deux villages reliés par le pont, Baraghare et Chandraghare, se réjouissent de notre visite.
Les habitants de Baraghare nous racontent que pendans la saison des pluies, il fallait une heure et demie pour aller jusqu'à l'école avec les enfants, car la rivière contenait trop d'eau.
Wenn sie spät dran waren, dann wagten sie manchmal dennoch den Weg durch den Fluss, nahmen die Schulkleider in Säcken auf den Kopf und schoben die Kinder in der Strömung vor sich her. Ils racontent aussi combien aller chercher du fourrage pour les animaux et le bois de feu dans la forêt était dur, quand il fallait franchir la rivière avec de lourdes charges. Et que l'hôpital était tellement loin quand une personnes tombait malade. C'est pour cela que les enfants sont nés dans les maisons.
Parabati Bhujel gère une petite échoppe devant sa maison
Tag 13 – dernier regard vers l'avenir (27 mars)
Jour de retour vers Katmandou. Au cours des deux dernières semaines, nous avons recueilli beaucoup d'histoires se déroulant dans le cadre de projets d'Helvetas, rencontré des personnes intéressantes et fait la rencontre de femmes incroyablement fortes. Et il y aurait encore bien d'autres histoires à raconter sur les femmes soutenues grâce à votre solidarité et votre générosité. Constater combien la nouvelle autonomie gagnée par ces femmes se répercute positivement sur leurs familles et sur les milieux sociaux sociale où elles vivent est impressionnant et invite à la réflexion. Car le changement concerne aussi la prochaine génération. Et je vous remercie chaleureusement d'y prendre part!
Demain nous faisons le débriefing au bureau d'Helvetas Népal et ensuite nous nous envolerons pour le retour vers la Suisse.
Merci d'avoir fait un peu de ce voyage avec nous!
Namaste et cordiales salutations,
Sabine Schweidler, Helvetas